L’impact de la vie d’expat sur votre famille : comment impliquer tout le monde

Partir vivre à l’étranger est une expérience passionnante. De nouvelles cultures, de nouvelles opportunités, un nouveau départ. Ceci dit, pour une famille, il s’agit également d’un saut dans l’inconnu. Il n’y a pas que vous qui viviez un changement en tant qu’expat : votre partenaire et vos enfants se lancent aussi dans l’aventure, avec leurs propres questions, émotions et besoins.
Comment préparer au mieux votre famille ? Quels sont les vrais défis à relever ? Et comment garantir le bien-être de votre famille, même dans les moments difficiles ?
« Nous avons déménagé ensemble, mais pas tous au même rythme »
Lorsque Sofie et Annelies ont quitté Gand pour Singapour avec leurs deux filles de 5 et 9 ans pour qu’Annelies puisse occuper un nouveau poste, tout semblait parfait sur le papier. « Mais au cours des premiers mois, nous avions régulièrement l’impression d’être plus une famille d’expatriés qu’une vraie famille », raconte Sofie. « Les enfants devaient s’habituer à une nouvelle école, j’avais abandonné mon travail et ma vie sociale, tandis qu’Annelies occupait immédiatement un poste à temps plein. L’équilibre était rompu. »
Ce sentiment de ‘déménager et de ne pas avoir d’ancrage’ est bien connu de nombreux conjoints d’expatriés. Ils quittent leur emploi, perdent leur réseau et se retrouvent subitement confrontés 24/7 à des problèmes pratiques et émotionnels. Cela requiert de la préparation.
Voici 5 précieux conseils :
1. Donnez de l’espace et des perspectives au partenaire qui accompagne
Concrètement : Avant votre départ, établissez un plan d’avenir pour votre partenaire. Peut-il/elle faire du bénévolat, continuer à travailler en ligne ou suivre une formation ? Beaucoup d’organisations internationales, comme Internations et Expat Women, proposent des événements de réseautage, des ateliers ou un accompagnement de carrière aux partenaires d’expatriés.
« À mon arrivée au Cap, je me suis sentie inutile », raconte Chloë, qui a quitté Bruxelles avec son mari Elias et leur fils. « Ce n’est que lorsque j’ai commencé à travailler en freelance et à m’impliquer dans une ONG locale que j’ai repris le contrôle de ma vie. Mon bien-être mental s’est tout de suite amélioré. »
Approche psychologique : One étude publiée dans l’International Journal of Mental Health a comparé 950 expatriés américains à un groupe témoin composé de travailleurs nationaux. Les résultats ont révélé que les expatriés présentaient 2,5 fois plus de risques de souffrir de problèmes tels que la dépression et l’anxiété, et 3 fois plus de risques de ressentir un sentiment d’enfermement ou de mélancolie.
2. Intégrez les enfants : apportez rythme et reconnaissance
Les enfants sont souples, mais aussi sensibles. Ils perdent leurs rituels familiers, leurs amis, leur environnement linguistique. Les enfants expatriés sont parfois appelés ‘third culture kids’, car ils grandissent ‘entre’ des cultures. Cela peut être à la fois déconcertant et enrichissant. Outre les défis, des opportunités de développement uniques se présentent également.
Concrètement : Mettez-vous en quête d’une école internationale qui accueille bien les nouveaux arrivants. Demandez si elle dispose d’un système de parrainage, d’un soutien linguistique ou de groupes de transition. Des sites web comme International Schools Database proposent un aperçu avec des filtres par région, langue et méthode d’enseignement.
« Notre fils a traversé une période difficile lors de ses premières semaines à Genève », raconte Jamila, qui a déménagé d’Anvers avec son mari et leurs deux enfants. « L’école lui a attribué un parrain portugais. Cela l’a considérablement aidé : il était accompagné par quelqu’un qui savait ce que c’est de devoir trouver ses marques dans une classe inconnue. »
Conseil supplémentaire : Conservez les petites habitudes que vous aviez à la maison, comme la soirée ciné le vendredi ou les crêpes du dimanche matin. Elles apportent un sentiment familier dans un environnement incertain.
3. Préparation pratique : établissez une ‘check-list familiale’
Au-delà de l’impact émotionnel, les écueils pratiques ne manquent pas : problèmes de visa, inscription aux mutuelles, accès aux soins de santé, recherche d’une garde d’enfants fiable ou même des choses simples comme les démarches bancaires ou les permis de conduire.
Concrètement : Établissez une check-list familiale avant le départ. Pensez :
- au visa et aux documents de séjour pour chaque membre de la famille
- à l’inscription dans une école locale ou internationale
- aux certificats de santé et de vaccination (dans certains pays, comme les États-Unis, les enfants se voient refuser l’admission à l’école sans certificat de vaccination)
- à des copies des dossiers médicaux et des coordonnées de médecins généralistes
- à un plan d’urgence : qui appeler en cas de problème médical, où se rendre en cas de crise
Des organisations comme Expatica et Just Landed proposent des ‘fiches pays’ détaillées avec des listes de choses à faire par membre de la famille.
4. Les assurances : la protection de votre bien le plus précieux
Dans un autre pays, il est souvent plus difficile de demander de l’aide. Que faire si votre enfant a un accident à l’école ? Si votre partenaire doit rentrer d’urgence au pays en raison d’un problème familial ? Ou si vos bagages disparaissent et que vous vous retrouvez à l’hôtel avec vos enfants pendant deux semaines ?
La solution: une assurance ‘spéciale expat’ qui protège toute votre famille. Elle vous offre une aide précieuse et une tranquillité d’esprit indispensable. Outre les frais médicaux, elle couvre souvent l’accompagnement psychologique, l’annulation du voyage ou le rapatriement en cas d’urgence. Et ce, dans le monde entier.
Par exemple, l’assurance Expat, d’Expat & Co couvre notamment :
- les urgences médicales (y compris l’aide psychologique)
- le retour imprévu en cas de crise familiale
- l’annulation ou l’interruption d’un voyage
- les dommages causés à des tiers par des enfants
« Quand ma fille a dû aller aux urgences à New York avec de la fièvre, les frais ont été hallucinants » raconte Tim, qui vit aux États-Unis avec sa femme et ses jumeaux. « Sans assurance, nous nous sommes retrouvés avec une facture de 2 400 dollars pour une courte consultation. »
5. Grandir ensemble : la vie d’expat soude la famille
Malgré les défis, la vie d’expat peut également rapprocher votre famille. Vous apprenez à vous connaître en dehors de votre zone de confort. Repousser vos limites ensemble permet de créer un lien unique.
« Nous vivons à Dubaï depuis trois ans », explique Rani, mère de trois enfants. « Mes enfants parlent aujourd’hui quatre langues, mon partenaire s’est découvert une passion pour la photographie et j’ai donné un nouveau tournant à ma carrière. Notre ‘équipe’ est plus soudée que jamais. »
Conclusion : avec une bonne préparation, c’est déjà à moitié gagné !
Partir à l’étranger avec sa famille est une expérience intense, pleine de questions, d’incertitudes et d’opportunités. En impliquant activement votre partenaire et vos enfants dans les préparatifs, en utilisant des outils pratiques et en vous protégeant au moyen d’une assurance expatriés fiable pour toute la famille, vous faites de votre aventure un projet familial, empreint de confiance, de résilience et de solidarité.
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